Architecture des pays visités
Albanie
Tirana, capitale de l'Albanie, est connue pour son architecture colorée, mêlant les époques ottomane, fasciste et soviétique.
Birmanie ( Myanmar )
Pagode Shwedagon
L'architecture est un mélange entre Art Nouveau et Art Déco. Les principales richesses sont protégées, mais pas classées.
Une aire protégée est un outil essentiel au maintien des espaces naturels et donc à la conservation de la biodiversité qu’ils abritent.
Le monument Art déco le plus célèbre de Rio de Janeiro – et sans doute du monde – est la statue du Christ rédempteur, 1931 sur le Corcovado.
Après la reconstruction massive des années 1960 et 1970, c’est un miracle que quelques bâtiments Art nouveau ou Art déco aient survécu à Rio de Janeiro. Ainsi, des immeubles dans le quartier de Copacabana.
Après la Proclamation de la république au Brésil en 1889, le dramaturge Artur Azevedo lance en 1894 une campagne pour la construction d'un nouveau théâtre dans la lignée de ceux existant en Europe comme celui de la Comédie-Française à Paris.
Le théâtre municipal de Rio de Janeiro fut inauguré le 14 juillet 1909 par le président Nilo Procópio Peçanha. Le théâtre offrait 1 739 places assises, mais a été rénové à plusieurs reprises et possède maintenant 2 361 sièges pour les spectateurs. L'édifice donne sur l'ancienne Avenida Central renommée Avenida Rio Branco. Le style architectural emprunte celui de l'Opéra de Paris de Charles Garnier. La décoration intérieure est réalisée par l'artiste brésilien Eliseu Visconti. Le sculpteur Rodolfo Bernardelli réalisa les statues qui ornent l'entrée du théâtre municipal.
Inspiré de l'opéra de Paris de Charles Garnier. Impressionnant de ressemblance, et d'un style qu'on ne s'attend pas à retrouver parmi l'architecture Portugaise. On parle d'un style éclectique.
Au début du XX e siècle c'était l'architecture et l'urbanisme parisien qui étaient les modèles, alors qu'à partir des années 50 les tendances se sont modifiées.
Le palais Gustavo Capanema, aussi connu dans le domaine de l'architecture comme le bâtiment du ministère de l'Éducation et de la Santé, est un bâtiment fédéral situé à Rio de Janeiro.
Oscar Niemeyer : En 1936, il participe avec Lucio Costa, Le Corbusier et d'autres architectes à la conception du nouveau siège du ministère de l'éducation et de la santé à Rio de Janeiro pour le gouvernement de Getúlio Vargas.
Santiago, palais de la Moneda
Des matériaux de construction de haute qualité étaient utilisés dans la Chine ancienne, les tuiles vernissées étaient réservées exclusivement pour les bâtiments impériaux ou les résidences de nobles et d'officiels de haut rang.
Le système social hiérarchique chinois engendra un système très restrictif de réglementations architecturales. Toutes les constructions étaient contrôlées par un code détaillé qui différenciait clairement le rang et le statut.
Ce code appliqué comme loi dès le VIIe siècle apr. J.-C., régissait tous les aspects depuis la conception jusqu'à la construction, depuis l’échelle à respecter, le plan, jusqu’aux formes du toit et la décoration. Les transgressions à ce code étaient considérées comme un crime et passibles de peine de mort dans certains cas. L’architecture devint l’un des symboles les plus reconnaissables de la société féodale chinoise fondée sur la classe sociale.
L’architecture chinoise, est depuis les années 1980, une architecture en pleine mutation. Une nouvelle génération d’architectes chinois, formés en Occident au XXe siècle, prend la relève et l’aspect architectural et urbain de la Chine se métamorphose à vive allure, aux dépens des dernières traces de l’architecture traditionnelle (d'époques Ming et Qing essentiellement ).
L'architecture contemporaine en Chine est confiée à des cabinets d'architectes qui appliquent les valeurs et les méthodes du modernisme en architecture. Les très grands projets, résultats de concours internationaux, ont été souvent réalisés par des cabinets étrangers de renom international, comme c’est le cas partout ailleurs pour ce type de projet.
Palais d'été
est considéré comme l'achèvement de l'architecture chinoise traditionnelle.
Le célébrissime temple aux toits bleus, construit sans le moindre clou, a été édifié sous l'empereur Yongle de la dynastie des Mings, pour rester en liaison avec le ciel, entre 1406 à 1420; il fut construit en même temps que la Cité Interdite. Le site fut plusieurs fois reconstruit et rénové, la dernière fois à l'occasion des Jeux Olympiques de Pékin en 2008.
Hutong
Les maisons du vieux Pékin, il y en a apparemment de moins en moins. On en trouve encore à Hutong et près d'un lac où l’on peut se promener en bateau. Elles ont pratiquement toutes été détruites puis reconstruites.
Le long des remparts à Pékin
L'ensemble de la muraille impériale entourant la ville a été démantelé afin de permettre une meilleure circulation.
Les portes de l'ancienne ville
Autrefois, de larges boulevards rectilignes, partant de chacune des portes, découpaient la ville en rectangles réguliers, toutes les rues de quelque importance étaient orientées Nord-Sud ou Est-Ouest. Les ponts en pierre, les arcs de triomphe en bois peints de couleurs vives, les portes monumentales des palais et des temples faisaient aux voyageurs de l'époque une impression grandiose.
Les portes datant de la Dynastie Ming : La Cité impériale comportait six portes :
Au sud se trouvait la « Porte du Grand Ming » ( renommée plus tard, Daqingmen , soit porte du Grand Qing, puis Porte de Chine - Zhonghuamen).
Derrière la Porte du Grand Ming se trouvait « Chengtianmen », ( renommée plus tard Tian'anmen, « Porte de la Paix céleste »).
De part et d'autre de Tian'anmen se trouvaient la « Porte gauche de Chang'an » ( Xi'anzuomen ) et la « Porte droite de Chang'an » ( Xi'anyoumen ).
À l'est se trouvait « Dong'anmen » (« Porte de la Paix orientale ») et à l'ouest « Xi'anmen » (« Porte de la Paix occidentale »).
Au nord se trouvait « Houzaimen » ( renommée plus tard Dianmen, « Porte de la Paix annuelle » ).
Les portes de la Dynastie Qing
En 1912, à la suite d'un coup d'État du seigneur de la guerre Cao Kun, Donganmen fut détruite par le feu. En 1914, le Corridor des mille pas fut démoli pour faire place au parc Zhongshan, nom donné par Sun Yat-sen. En 1915, pour améliorer le trafic dans la ville, une bonne partie des murailles de la ville impériale fut détruite. Après le déplacement de la capitale à Nankin, Zhongnanhai devint un parc public.
Les portes intérieures de la Cité impériale étaient donc les suivantes ( à partir de la place Tian'anmen, et dans le sens des aiguilles d'une montre ) :
Tian'anmen - Porte de la Paix céleste
Zhonghuamen ( anciennement Dàqīngmén, Porte de la dynastie Qing ) - Porte de Chine ( qui a été détruite )
Xi'anmen - Porte de la Paix occidentale
Di'anmen - Porte de la Paix terrestre
Dong'anmen - Porte de la Paix orientale
Vers la Cité interdite :
Wumen - Porte du Midi
Xihuamen - Porte de Gloire occidentale
Shenwumen - Porte de la prouesse divine
Donghuamen - Porte de Gloire orientale
En 1949, la République populaire de Chine établit sa capitale à Pékin. Dans les années qui suivirent, toutes les portes à l'exception de Tian'anmen furent démolies.
Depuis 2000, le Gouvernement municipal de Pékin a restauré certains des temples, et a refait un parc à proximité des restes des murailles de la Cité impériale. Il est envisagé de réinstaller diverses institutions en ces constructions historiques. En 2004, une ordonnance datant de 1984 concernant la hauteur et les restrictions de construction dans la zone de la Cité impériale a été reconduite. En 2005, une proposition a été faite d'inclure la Cité impériale et le parc Beihai comme extension de la Cité interdite en tant que patrimoine UNESCO.
La porte méridionale, Wu men, édifiée en 1420, a été reconstruite en 1647, restaurée à plusieurs reprises, notamment en 1979. Sa construction rappelle un peu celle de nos châteaux forts. C'est ici que l'empereur recevait les soldats qui rentraient victorieux de la guerre.
Porte de la paix céleste
La Porte de la Paix Céleste, Tian'anmen, est la seule porte extérieure toujours existante de la Cité impériale de Pékin.
Les transformations spectaculaires qui ont touché Pékin ces dernières années, notamment juste avant les jeux Olympiques de 2008, ont choqué de nombreux visiteurs, particulièrement ceux qui avaient connu la ville il y a dix ou vingt ans.
Depuis les origines, l’architecture en Chine, dans les zones de peuplement Han, était majoritairement une architecture de bois. Aujourd'hui, surtout à Pékin il a fallu tenir compte de l'expansion de la ville. Le modèle des maisons basses sans étage a cédé la place à un modèle d'expansion en hauteur.
Un modèle d'expansion en hauteur
Les nouveaux développements se manifestent par la prolifération des autoroutes et des gratte-ciel et pour la fièvre du commerce et de la finance…
Le projet retenu, sur le conseil des experts russes et qui servit de base au schéma directeur de 1958, fut celui d’une ville se développant autour de la Ville ancienne, avec au centre la nouvelle place Tian’An men, tandis qu’un autre projet ( projet Liang-Chen ), proposait une ville bicéphale, alignée sur un axe central est-ouest, avec d’un côté la ville ancienne conservée dans ses murailles ( à l’est ) et de l’autre une nouvelle ville, autour de la cité administrative et politique ( à l’ouest ). De nombreux urbanistes et architectes chinois affirment aujourd’hui que la destruction de la ville ancienne de Pékin a son origine dans cette décision. En effet, ce choix conduisit à installer les fonctions centrales, politiques et administratives de la ville dans son périmètre. Les besoins d’espace pour les diverses fonctions et les conceptions urbanistiques appliquées à l’époque firent le reste. Ce fut le premier changement important. L’application du projet Liang-Chen aurait permis de sauver les remparts de Pékin et ce faisant, aurait peut-être obligé à des considérations de rapports d’échelle plus drastiques. Les fortifications de Pékin sont démolies pour construire le second boulevard périphérique.
Place Tian'An men
La place actuelle, Tian’An men, fut le fruit d’importants travaux d’aménagement du paysage urbain pékinois qui eurent lieu dans l'ensemble de l’ancienne ville, sous la gouvernement de Mao Zedong.
Cette place devait être un espace très vaste où l’on pourrait rassembler « 1 million de personnes », pour des manifestations de masse notamment. Ces travaux ont nécessité la démolition en 1954 de l’ancienne Porte de Chine, à l’emplacement de laquelle on construira une vingtaine d'années plus tard le mausolée de Mao Zedong.
Au fond, le mausolée de Mao Zedong
Mausolée de Mao Zedong et statues révolutionnaires.
En 1952, on avait déjà érigé à proximité du centre de la place, le monument aux Héros du Peuple, construit à la mémoire des martyrs qui ont donné leur vie pour la lutte révolutionnaire du peuple chinois lors des XIXe et XXe siècles.
Monument aux héros du peuple
Dubrovnik est une ville qui a au moins 3 forts et 4 portes : Lovrijenac, Tvrđava Minčeta et le Fort Imperial.
Elle a été reconstruite plusieurs fois, toujours d'une façon rationnelle et sur des plans définis à l'avance, à l'intérieur de murailles qui, dans leur tracé actuel, ont été élevées à partir des XII e - XIII e s. et constamment renforcées jusqu'au milieu du XVII e s. L'enceinte est percée de quatre portes.
Les remparts ceinturent la totalité de la vieille ville avec leurs 1940 m de long. L'ouvrage est impressionnant : les murs, incroyablement conservés, peuvent atteindre 25 m.
Les comptes-rendus provenant de la ville de Dubrovnik indiquent que la Vieille ville, inscrite en tant que site du patrimoine mondial en 1979 et par la suite encore en 1994, n'a pas été touchée par les flammes du grand incendie, mais la zone tampon l'entourant a été affectée.
La situation était particulièrement dangereuse pendant la nuit du 5 août lorsque les flammes ont menacé Ploče situé dans la partie est de Dubrovnik, à quelques centaines de mètres du centre historique de la ville et de sa zone tampon.
Située sur la côte dalmate et surnommée la " perle de l'Adriatique ", la Vieille ville de Dubrovnik abrite de magnifiques églises, monastères, palais et fontaines de styles gothique, renaissance et baroque. Endommagée dans les années 1990 lors du conflit armé dans la région, le site a fait l'objet d'un grand programme de restauration coordonné par l'UNESCO.
Ses monuments, particulièrement bien conservés, vont de l'église baroque Saint-Blaise au palais Sponza, de style Renaissance, en passant par le Palais du Recteur, de style gothique, aujourd'hui musée d'Histoire.
Le Musée ethnographique Rupe se trouve sur le vieux grenier à blé du 16ème siècle…
L'Église et le couvent de Nuestra Señora de Belén, La PLAZA DOLORES et son EGLISE, ce vaste ensemble construit entre 1712 et 1718 pour la congrégation de Bethléem fut le premier édifice de style baroque à La Havane.
Après plusieurs rénovations au fil des siècles, la place est devenue parc, avec son sol en céramique et en béton et ses bancs à l’ombre des arbres feuillus.
Aux alentours de la place, plusieurs bâtiments montrent des traces architecturales coloniales. A cette époque toute la société se réunissait sur les places pendant son temps libre. Lors d’un incendie en 1970, l’Église de Nuestra Señora de los Dolores est devenue une salle de concerts et le siège l’Orchestre Symphonique Oriente.
Musée Municipal Emilio Bacardí Moreau, Santiago de Cuba
Derrière sa façade impressionnante de style grec, le Museo Municipal Emilio Bacardí Moreau ( Musée Municipal Emilio Bacardí Moreau ) garde une collection d’objets variés et extravagants que l’écrivain avait collectés partout dans le monde, à Santiago de Cuba.
Le castillo est inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité en raison de son architecture très particulière en étoile. Il est équipé d'un savant système de défense.
La forteresse fait office de prison militaire durant les guerres d’indépendance. Elle est aussi le témoin de nombreuses exécutions de combattants indépendantistes. Plus tard, Batista y fait aussi incarcérer et exécuter les opposants politiques au régime. Après la révolution, c’est Che Guevara qui prend possession des lieux et continue l’histoire sanglante de la Fortaleza de San Carlos de la Cabaña.
À la fin du XVIIIe siècle, La Havane présentait déjà une architecture élaborée et une structure urbaine particulière de place forte. Aucune autre construction n'a supplanté les forteresses coloniales et ces dernières restent les symboles de la ville même si leur utilité défensive s'estompe et que le pays a besoin d'investissements militaires plus modernes.
Ainsi, les forteresses de La Havane possèdent une reconnaissance internationale.
L'inscription sur la Liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco dont elles bénéficient a été aussi accordée à d’autres fortifications de l'île, comme le majestueux château de San Pedro de la Roca del Morro de Santiago de Cuba.
La maison de Diego Velázquez ( 1516 ) est la maison du célèbre conquérant espagnol devenu premier gouverneur de Cuba. Elle représente un formidable témoignage de la mixité culturelle et de l’héritage arabo-andalou, facilement observable par sa loggia. Elle a servi de modèle à de nombreuses autres maisons coloniales.
Les boiseries sont dans un style mauresque, on voit des moucharabiehs au pavillon mauresque et le plafond ouvragé est en cèdre.
Le premier étage fut construit en 1519 alors que l’étage supérieur fut réalisé en 1530. Elle est ainsi la première maison coloniale de l’île, et même de l’Amérique latine tout entière, et abrite vaisselle, mobilier, boiseries et décorations allant du XVIe au XIXe siècle.
La casa de Diego Velásquez a au fond du patio une architecture de type colonial espagnol.
Malaga : L'un des ports les plus anciens de la Méditerranée, situé au centre d'une région à la végétation subtropicale luxuriante offre de nombreux centres d'intérêt. La ville est dominée par un rocher fortifié, le château du Gilbrafao ( forteresse datant de l'époque phénicienne ), d'inspiration maure. Ses jardins et ses promenades en font une ville attrayante, aux quartiers pittoresques et aux monuments prestigieux comme la cathédrale, l'hôtel de ville, les arènes...
La place de la " Merced " et de larges avenues ombragées vous conduiront vers le centre ville de Malaga, vous admirerez l'architecture de l'Alcazaba, dernier rempart de la résistance des maures contre les rois chrétiens. Vous verrez le théâtre romain. Vous passerez devant la maison natale de Picasso, devant l'ancienne mosquée devenue cathédrale.
Ibiza : partie de l'archipel des Baléares, province espagnole. Chaux ardente de ses murs, toits en terrasse, ruelles tortueuses restent un souvenir de son origine carthaginoise. La ville haute est entourée de murailles du 16 e s. et de belles demeures montrent leurs fenêtres gothiques.
Le Caire
Ivangorod
Il ne reste pas grand chose de Narva d’avant le XXe siècle, tout a été détruit. Il est cependant possible d’admirer un des plus imposants bâtiments de la ville qui ait survécu à la guerre et qui soit encore intact. Il s’agit de la maison de la culture Vasili Gerassimov dans la rue Pushkini. L’intérieur a été rénové en 2001 et abrite une salle de concert et de cinéma. Juste à côté se trouve l’hôtel de ville dont la construction a débuté en 1688, en style baroque, qui a lui été restauré en 1960 et est considéré par de nombreux écrivains comme typique du Narva autrefois suédois. Et ce bien qu'intégrant de nombreux éléments architecturaux non seulement de Suède mais aussi d'Allemagne et même d'Italie selon la volonté de son édificateur, George Teuffel, l'architecte originaire de Lübeck. Malheureusement seul ce bâtiment a survécu alors qu'il était partie intégrante d'un plus grand ensemble urbain incluant la bourse et les maisons des personnes les plus fortunées de la ville et ses environs. Deux autres bâtiments ont également échappé aux graves dommages subis pendant la guerre : la cathédrale orthodoxe et l’église luthérienne. Les fondations de la cathédrale ont été posées en 1890 par le tsar Alexandre III, et les travaux menés par l’architecte Pavel Alish, sont à l’origine de nombreuses constructions à Narva.
Talinn a conservé sa vieille ville pavée et entourée de remparts, où se trouvent cafés et magasins, mais aussi Kiek in de Kök, une tour d'artillerie datant du XVe siècle. Son hôtel de ville gothique a été construit au XIIIe siècle. Avec sa tour de 64 m de haut, il occupe la place principale historique de Tallinn. Remontant au XIIIe siècle, l'église Saint-Nicolas est aujourd'hui un musée consacré à l'art ecclésiastique.
Ivangorod est une ville de l'oblast de Léningrad, en Russie. Ivangorod est connue pour sa forteresse.qui se dresse sur la rive russe du fleuve Narva.
Sa forteresse défendait la rive droite de la Narva ( côté russe ) et fait face à la forteresse rive gauche ( côté Estonie ).
Marseille : une parcelle du patrimoine
Le Palais Longchamp : rénové a permis à ce chef d'œuvre de l'architecture Henry Espérandieu de retrouver sa splendeur originale. Il devient Musée des Beaux Arts et présente de riches collections.
Des bastides :
La bastide est un ensemble constitué par le domaine et ses bâtiments. C'est un espace rural et même agricole mais avec jardin de plaisance aussi. L'habitation de maître est souvent accolée à celle du paysan ou voisine. Plus les dépendances sont accolées, plus la maison serait ancienne...
Le château de Bois Luzy
Bois-Luzy est un quartier de Marseille situé sur les hauteurs de la ville, dans un quartier calme et un petit peu boisé, entre les villages de Montolivet et St. Barnabé. Pour rappel Marseille est constituée de 111 villages.
Le château, de style Second Empire, de dimensions relativement modestes, avec 380 m2 d'emprise au sol, s'élève sur 3 niveaux. Il est ceint d'une grande terrasse et entouré d’un parc public de 8 hectares avec jeux de boules...
Jadis le quartier était un bois comme Bois Lemaître, Fondacle, La cité py... Nous y jouions avec le patronage, en famille...Tout est construit aujourd'hui, même si les noms de lieux demeurent...
Mais à Bois-Luzy, " Nous n'irons plus au bois ", car les bois ont été coupés !
On a commencé à le déboiser pendant la 2 e guerre mondiale pour en faire du bois de chauffage. Au début, la propriété du château s'étendait jusqu' à la Place de BOIS-LUZY où se trouve la pharmacie.
Nous pouvons encore voir les anciens piliers qui entouraient le portail et la grille de l'entrée de la propriété.
Au XVIIe siècle la bastide de Bois-Luzy et ses dix sept hectares avec pinèdes, vignes, oliviers, et arbres fruitiers, appartenaient à l'historien ( notaire ) Louis-Antoine de Ruffi. Sa famille l'a aménagée et pendant 6 générations, elle restera dans leur patrimoine familial. Louis-Antoine de Ruffi décédant en 1724, les terres passèrent à son neveu Dudemaine, puis, après divers propriétaires furent vendues en 1856 à Charles-Guillaume Bazin, armateur qui fit construire le château en 1861. Luzy était le surnom familier de son épouse, Louise Caroline Eugénie. De là viendrait l'origine du nom Bois Luzy. Les habitants du quartier allaient disaient-ils au bois de Luzy. Depuis ce temps là, on a appelé le quartier Bois Luzy.
Le château, dans sa forme actuelle fut restauré par Monsieur De Saint Allary en 1872. Sa restauration dura plusieurs années. Il acheta d'autres terrains autour pour faire une bastide avec 26 hectares. La partie basse était la prairie, irriguée par les eaux du canal de Marseille en 1880. Le domaine comprenait aussi des vergers, des vignes et une ferme. La partie haute était une pinède recherchée par les chasseurs de grives et d'ortolans.
Paul Dyens, le fermier de M. de Saint-Allary développa la culture des fleurs coupées et notamment les lys, les roses et les glaïeuls, que la comtesse apportait régulièrement en calèche à Notre-Dame de La Garde.
La mosaïque du hall central fut exécutée par une équipe de mosaïstes italiens, les mêmes qui réalisèrent les mosaïques de la Basilique de Notre Dame de la Garde, à cette époque. Celle-ci, à Bois-Luzy fut hélas fendue en deux depuis le percement du tunnel de la L2 passant juste en contrebas du Château.
Le lustre de la Basilique de Notre Dame de la Garde et qui a aujourd'hui été porté dans les caves de la basilique, provient du hall central du Château de Bois-Luzy : c'est la Marquise de Saint Allary qui en fit don lors de la vente du château, au début du XIX e siècle.
Plusieurs propriétaires, négociants et armateurs, se succèdent et transforment la propriété jusqu'à son acquisition en 1925 par une banque. La Société Générale Foncière ensuite la morcelle et en fait un des plus grands lotissements, pour l'époque, de Marseille.
En 1926 par délibération, le Château est acheté par la ville.
En 1932 il a été transformé en maison de repos-sanatorium pour la police, mais celui-ci n'a jamais été inaugurée à cause de la guerre et il n'a jamais servi en tant que tel, la seconde guerre mondiale ayant empêché son ouverture.
En 1940, pendant l'occupation, il a été réquisitionné par les Allemands et reçut successivement divers occupants, dont des unités de l'armée allemande.
En 1947, la ville, après de multiples tribulations, le confia à une association à but non-lucratif, gestionnaire d'Auberges de Jeunesse.
En 1950, des squatters l'envahirent et n'en furent délogés que quelques années plus tard, par les services communaux.
Il reste aujourd'hui, converti en auberge de jeunesse et il se cherche une vocation culturelle. L'endroit offre un logement peu lucratif, au-dessus du bruit de la cité mais dans le gazouillis des oiseaux et avec une vue à couper le souffle sur la rade.
La Magalone : Le jardin de la Magalone est un parc situé au 245 boulevard Michelet à Marseille. Située dans le quartier de Mazargues, juste en face de la Cité radieuse " Le Corbusier ", la bastide de la Magalone date de la fin du XVIIe siècle. Il s'agit de l'ancienne propriété d'un riche négociant Marseillais, dont la bastide, la petite chapelle et le jardin sont maintenant la propriété de la ville de Marseille.
Le salon principal, un hall de 150 m2 au rez-de-chaussée, a reçu au cours des ans de célèbres peintres, poètes et musiciens. Aujourd’hui encore, les artistes perpétuent cette tradition musicale, la " Cité de la Musique de Marseille " lui insuffle une vie et un rayonnement artistiques en diffusant des concerts de musique ancienne, classique, contemporaine.
Jusqu’au XVIIe siècle, en Provence, les bastides étaient de riches maisons de maître liées à l’exploitation agricole. A l’époque baroque, elles deviendront de pures résidences aménagées comme de véritables petits châteaux.
La villa a été construite entre 1790 et 1810 à l'initiative de la famille Sabran. On attribue ses plans à Pierre PUGET ( ainsi que les statues et bassins, en association avec Christophe Veyrier ) en raison de sa ressemblance avec une construction italienne conçue par l’architecte - sculpteur.
C’est à la fin du XVIIe siècle que les frères MAGALON, riches négociants marseillais spécialisés dans le cabotage en Méditerranée, en firent l'achat.
La propriété va s'appeler la Magalone de même que la Blancarde appartenait à l'origine à la famille Blancard et d'autres de même...
La bastide a été vendue à plusieurs reprises. En 1850 la Magalone est rachetée par la famille de Baptiste-Pascal-Etienne BURET. Le domaine s'étendait alors sur 12 ha. Début 1900, sa petite fille, Madame de FERRY se donne, avec son mari, « la mission de restituer à la vieille maison le peu qui lui manquait pour devenir un précieux joyau d’art décoratif ».
De très importants travaux de restauration furent entrepris et le parc fut transformé en jardin à la française par le paysagiste Edouard ANDRE.
Madame de FERRY, sensible aux arts, cultivée, fit rayonner la Magalone où elle reçut ses amis écrivains, peintres, musiciens. Le lieu accueillit des beaux esprits de leur temps : Mistral, Mounet-Sully, Anna de Noailles... Elle-même publia des recueils de poèmes sous le nom de Marie de SORMIOU.
En 1964, c’est la petite-fille de Madame de FERRY, qui héritera de la Bastide. Elle y habitera avec sa famille jusqu’en septembre 1986, date à laquelle la Ville de Marseille fit l’acquisition de la Magalone.
Des douze hectares existant encore à la fin du XIXe siècle, un seul hectare et demi subsiste aujourd’hui. Ce morcellement progressif fut ponctué par l’aménagement du boulevard Michelet en 1898, l’édification de La Cité Radieuse de Le Corbusier en 1949, la création du Parc Sévigné en 1960 et des Petites Magalones en 1970.
Depuis qu’elle en a fait l’acquisition, la Ville de Marseille et le Ministère de la Culture consacrent régulièrement des crédits à la restauration du bâtiment inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques et à l’entretien du parc. Le Ministère de la Culture participe également aux financements de ces travaux.
La vieille Charité : située au cœur historique du quartier du Panier était un monument construit pour abriter les sans-abris natifs de Marseille, très nombreux au début du 17 e siècle. Ce projet a été établi par Pierre Puget. La première pierre est posée en Avril 1679. Forme unique, en France, de la coupole, qui est l'aboutissement des recherches architecturales de l'artiste influencé par le baroque romain. Le porche à colonnes corinthiennes est construit entre 1861 et 1863 par Blanchet, architecte des hospices de Marseille. La chapelle et l'hospice sont classés monuments historiques en Janvier 1951. L'ensemble rénové depuis 1980 est aujourd'hui une institution culturelle incontournable, abritant deux musées et des galeries d'exposition.
Les sœurs de Notre Dame de la compassion au 36 de l'allée de la Compassion.
Cette propriété a une histoire qui remonte au 15 e siècle. La congrégation a été fondée par le père jésuite Jean François Barthès en 1843. La grande Compassion se trouve à l'entrée de St Barnabé, dans une rue discrète, une allée ombragée avec quelques maisons.
Acquise en 1845, cette propriété appartenait à des nobles, les Blancard. Ce domaine fut acheté par les sœurs de la Compassion le 22 Mars 1845. L'ensemble était composé d'une bastide en " u ", d'une bergerie, d'une écurie et de logements pour les domestiques. Résidant dans un château du XVII e siècle, entouré d'un parc boisé, les pensionnaires bénéficient d'un cadre magnifique.
A Antigua
Chapelle du Saint Sacrement
La chapelle érigée à la fin du XVIIe siècle par la Congrégation du Saint Sacrement est le plus imposant monument baroque de l'Archidiocèse de Reggio-Bova. L'oeuvre remonte aux temps de l'archevêque espagnol Ibanez de Villanueva (1675-1695), qui a restauré la cathédrale avec les formes baroques. Celle-ci était vers la fin du XVIIIe siècle la plus belle chapelle de la grande cathédrale latine d'origine normande, plusieurs fois détruite par les invasions turques. Le monument fut gravement frappé par les terribles tremblements de terre du 1783 et du 28 décembre 1908 qui l'ont abîmé. Dans la nouvelle cathédrale actuelle le travail de reconstruction de la chapelle n'a pas été achevé. Finalement la chapelle a été ouverte au culte grâce à l'archevêque Giovanni Ferro le 25 décembre 1965.
Description: Le plan de la chapelle est carré avec les pilastres angulaires; les anneaux des semi-pilastres forment la structure de la chapelle et séparent les niches contenant les statues et les panneaux avec les tableaux. Toutes les parois sont lambrissées de marbres polychromes incrustés avec les motifs de grappillons de fleurs et d'oiseaux. Sur les anneaux inférieurs, la décoration est à grands dessins et présente les zones chromatiques plus vastes; sur les zones supérieures elle est plus serrée avec des dessins plus petits. L'autel est surmonté par quatre grandes colonnes monolithes de pierre noire veinée de jaune et délimitent un beau tableau du peintre du XVII e siècle s'appelant Maroli. Le tableau représente le sacrifice de Melchisedech, qui préfigure le sacrifice eucharistique. Toute la structure rappelle un solide baroque romain. Dans les niches des parois les 8 statues en marbre représentent quatre Evangélistes, saints : Pierre et Paul, saint Thomas et saint Bonaventure ( refaites au XXe siècle). Les deux peintures avec la Cène d'Emaüs et l'apparition de l'ange à Elie, sont des travaux modernes du peintre Bava, comme aussi les fresques des lunettes supérieures ( la multiplication du pain et Moïse qui fait jaillir l'eau au désert ). Les deux anges de chaque côté de l'autel sont du sculpteur de Reggio s'appelant Di Raco. A côté des colonnes se distinguent de grands fleurons de marbre blanc avec les angelots, mais la décoration de l'autel est à marqueterie géométrique, sauf le devant de l'autel damassé autour de l'ovale central où se distingue le calice avec l'hostie. Cette partie est antérieure à la décoration du reste de la chapelle qui est un exemple typique de la "spectaculaire" décoration baroque à marqueterie de marbre, très répandue en Sicile. La décoration "flamboyante", en souvenir de très riches marqueteries polychromes napolitaines, est obtenue avec les marbres de Sicile ( rosa de Taormina, jaune de Castronuovo, et autres variétés de marbres ( porphyre, jaspe, calcédoine, etc.)). On doit l'exécution de l'oeuvre aux marbriers de Messina parce que Messina était au XVIIe siècle un remarquable centre artistique. Les motifs décoratifs de la chapelle ( qui se retrouvent à Reggio dans les ornements et parements contemporains de grande valeur ) s'harmonisent avec les structures des balustrades, des chapiteaux, des corniches, et des riches frises décoratives en marbre blanc et mettent en relief de remarquables monuments de Reggio.
A Reggio di Calabre, au parc archéologique des murailles grecques, on constate que les murailles sont construites en briques cuites.
Les murailles en briques crues sont de l'époque du tyran Anassila. Tandis que celles en briques cuites sont à attribuer à l'époque du tyran Dionisio II, entre le 356 et le 351 époque au cours de laquelle il fut chassé.
On peut admirer les Sirènes : sculpture imposante en bois réalisée par l'artiste Ermonde Lion sur le tronc restant d'un arbre séculaire de magnolia.
Le site archéologique des Murailles Grecques du IV e environ, faisait probablement partie de la fortification demandée par Dionisio II qui fit reconstruire la ville en la dénommant Febea, la ville du Soleil.
Un peu plus loin, après un bref arrêt au monument dédié au latiniste Diego Vitrioli, pour lequel a été réutilisée une colonne ancienne, retrouvée dans la zone de la ville, on atteint la zone archéologique des Thermes Romains, bien conservée. Probablement d'usage privé pendant le moyen âge impérial, les thermes devaient se trouver à l'extérieur de l'enclos, près du sacré Apsia. À l'intérieur de l'installation thermale, il est possible d'admirer le plancher, la vasque pour les immersions froides, la vasque pour les immersions chaudes et le gymnase, pour les exercices, avec des portiques et des structures dont on voit encore de nombreuses colonnes.
Il y a encore à voir au cours de cette promenade, la Stèle du Partisan (1944), le Monument en l'honneur des morts de la guerre, pour service institutionnel (1992), une sculpture moderne réalisée dans les ans 70, figurant des bustes et de nombreuses colonnes grecques également répandues dans les parterres.
Non loin de la gare ferroviaire, de l'horloge, sur la place Garibaldi, d'importance considérable est le néoclassique Portail de la maison Vitrioli, en pierre de Syracuse, une des rares structures qui a résisté au séisme de 1908.
Le portail qui se trouvait devant la maison du poète latin Reggino Diego Vitrioli, serait du 9 e siècle; il fut endommagé pendant les bombardements et puis démoli en 1962. Et plus tard, déplacé là où il se trouve actuellement. (1974).
Roppongi Hills affranchit ses visiteurs de la gravité avec son architecture verticale et éthérée. Un ballet permanent d'ascenseurs et d'escalators vous portera sans effort vers toutes les activités proposées par le centre. Notez le gigantisme des bâtiments.
A Tokyo, un observatoire est situé au 51ème étage de la tour Mori du complexe Roppongi Hills. Il offre une vue à 360° sur toute la mégapole japonaise à environ 250 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Architecte : Tachū Naitō; Ingénieur : Nikken Sekkei; Construction : 1958; Usage : Communication; Hauteur de lʼantenne : 332,6 m; Hauteur du dernier étage : 249,9 m; Étages : 6
C'est une tour rouge et blanche située dans l'arrondissement de Minato à Tokyo. Son concept est fondé sur celui de la tour Eiffel de Paris. La tour mesure 332,6 mètres de haut ( soit 7,6 mètres de plus que la tour Eiffel, qui en mesure 325 avec son antenne ) ce qui en fait l'une des plus hautes tours en métal du monde; par contre elle n'est pas vraiment mise en relief au milieu des tours environnantes ! L'édifice ne pèse que 4 000 tonnes, ce qui est bien moins que les 10 100 tonnes de la tour Eiffel. La construction démarre en 1957 et s'achève en 1958. L'hiver, elle est illuminée en orange et l'été en blanc.
Pas mal de tours donc à Tokyo. Il y a à Tokyo 47 bâtiments et structures d'une hauteur supérieure à 180 m.
Ses fonctions d'émetteur de radio et télévision seront prochainement déplacées sur la Tokyo Sky Tree, une tour deux fois plus haute, construite dans le quartier Sumida-ku.
Tokyo Sky Tree ou arbre de Tokyo avec une structure grise et une hauteur de 634 m
Île Minamitori LORAN-C pour les transmissions avec une antenne rouge et blanche sur une petite île triangulaire, verte; haute de 213 m
L'usine d'incinération de Toshima avec une immense cheminée blanche, angulaire qui atteint un immeuble marron de 210 m de haut.
La tour d'Ouest qui atteint le ciel... elle fait 195 m.
The Rainbow Bridge (Tokyo)
Type : Pont suspendu
Longueur : 798 m
Portée principale : 570 m
Largeur : 200 m
Hauteur : 127 m
Matériau(x) : Acier
Architecte(s) : Kawasaki Heavy Industries
Le Rainbow Bridge, Pont Arc-en-ciel, est un pont suspendu au-dessus de la baie de Tokyo reliant les quais de Shibaura et l'île artificielle d'Odaiba à Minato (Tokyo). Il a été achevé en 1993.
Le pont s'étend sur 570 m, et porte trois lignes de transports : l'autoroute Shuto Expressway n° 11 d'Odaiba sur la plate-forme supérieure, la route 357, également connue sous le nom de Rinkou Douro et la ligne du métro automatique Yurikamome sur la plate-forme inférieure.
Le pont possède deux passages de piétons séparés des côtés nord et sud; le côté nord offre des vues du port de Tokyo et de la tour de Tokyo, alors que le côté sud offre des vues de la baie de Tokyo et occasionnellement du mont Fuji ( assez souvent dans la brume ). Les deux passages peuvent seulement être utilisés pendant certaines heures ( de 9 h à 21 h en été ; de 10 h à 18 h en hiver ).
Le pont est accessible à pied de la station Tamachi (JR) ou de la station Shibaura-futō (Yurikamome) du côté du continent.
Architecture
Les tours soutenant le pont sont de couleur blanche, conçues pour être en harmonie avec l'horizon du centre de Tokyo vu d'Odaiba. Des lampes sont placées sur les fils soutenant le pont, et sont illuminées la nuit par trois couleurs différentes, rouge, blanc et vert, en utilisant l'énergie solaire emmagasinée pendant la journée.
Vat phu champasak : Sur le fronton ouest du pavillon nord, un relief représente Shiva et Parvati assis sur le taureau Nandi, la monture de Shiva. L' ancien sanctuaire khmer a été restauré, surtout le pavillon de Nandi : un pavillon assez petit qui avoisine deux galeries effondrées et un escalier " naga ", escarpé, en latérite très ancien. Les fondations sont en grès, les pavillons rectangulaires sont en grès et latérite et sculptés probablement du 10 e ou 11e siècle. Sur le fronton ouest du pavillon nord, un relief représente Shiva et Parvati assis sur le taureau Nandi, la monture de Shiva.
Ce site à flanc de montagne s’organise sur plusieurs niveaux. Une superbe allée d’escaliers bordée de frangipaniers centenaires permet d’accéder au troisième niveau. Enfin, l’ascension du dernier niveau nous fait découvrir le plus ancien bâtiment religieux de Vat Phu, un sanctuaire consacré à Shiva, construit au VIe siècle et reposant à l’ombre des arbres de la montagne.
Architecture vernaculaire et l’utilisation de l’espace
Tout en mettant à jour des traces matérielles et immatérielles du passé, tels les vestiges archéologiques, les pratiques et les fonctions spatiales anciennes (maintenues vivantes et ancrées dans les pratiques habitantes), en tant qu’éléments révélateurs, l'architecture vernaculaire utilise l'espace, la tradition.
Une autre particularité concerne l’emplacement des bâtis, deux maisons face à face dans une même rue ou encore côte à côte ne seront jamais alignées. Elles devront être décalées les unes des autres. Cela s’explique, là encore, par un besoin d’intimité et de protection.
Dans leurs déplacements, les Laotiens ( ou Lao ) opèreront un angle droit à chaque changement de lieux ou franchissement d’espace. Ils évitent les cheminements droits. Tourner à angle droit à chaque changement de lieu invite celui qui ne peut pas aller plus loin à ne pas regarder vers l’intérieur.
Ils pensent aussi que cela permet de se protéger des esprits qui eux se déplacent en ligne droite. Changer souvent de direction permet de créer des obstacles à leur cheminement.
Quel que soit le type de maison examiné, on y trouve toujours le même système d’opposition qui régit son aménagement. Les croyances et les règles de vie lao ont des implications architecturales directes qui permettent d’expliquer la configuration de l’habitat.
Lettonie
L’architecture traditionnelle en Lettonie est la maison en rondins ou en bois. La position des maisons diffère entre les régions. Dans l’ouest de la Lettonie, les fermes individuelles sont plus populaires et dans les villages, les maisons sont disposées en cercle autour d’une place centrale. Dans l’est de la Lettonie, les villages sont aussi populaires et les maisons sont positionnées le long d’une rue principale. Ceci est considéré comme une influence de proximité avec la Russie.
Riga est originellement entourée par des remparts, bâtis entre le 11e et le 12e siècle, puis finalement détruits au milieu du 19e siècle pour permettre l'extension de la cité moderne.
À l'intérieur de ces remparts sont construits au 13e siècle deux importants édifices : le château du maître de l'ordre de Livonie et la cathédrale protestante de Riga, la plus grande église médiévale des pays baltes.
L’art nouveau a déferlé sur Riga en l’espace de quelques années laissant un très grand nombre de constructions dans tous les quartiers de la ville.
L'Art nouveau à Riga correspond à une période architecturale du début du XXe siècle qui a vu la réalisation dans la vieille ville médiévale (Vecriga) ainsi que dans le centre historique entourant cette vieille ville, d'un grand nombre de constructions qui font de la capitale de la Lettonie l'une des villes les plus importantes du courant Art nouveau.
Cette importante concentration d'immeubles de style Art nouveau a contribué à l'inscription du centre historique de Riga sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
40 % des bâtiments de la ville sont de style art nouveau : ce qui fait que l'on en croise littéralement à tous les coins de rue. Et pas que dans le "quartier art nouveau", classé à l'UNESCO. Dans le centre historique également. L'art nouveau est presque partout à Riga.
Bien des façades monumentales ou non attestent de cet Art Nouveau.
Le Canal de Riga ainsi que les fossés défensifs firent jadis partie du système défensif de la ville. Le canal a acquis son aspect actuel après 1857 quand les remparts ont été démolis. Ceci permit de transformer les terrains vacants qui jouxtaient les remparts en une aire de loisirs et jardins. En 2001, les berges du canal ont été restaurées. Le canal continue d'être utilisé à diverses fins de divertissement.
La longueur du canal de Riga est de 3,2 km, la profondeur est d'environ 2 m et 16 ponts l'enjambent.
Lituanie
VILNIUS : L’église Saint-Casimir est un édifice religieux catholique c'est la plus ancienne église baroque de Vilnius.
Lybie
Macédoine
L'église Saint-Jean de Kaneo est un des édifices les plus célèbres et les plus emblématiques de la Macédoine du Nord, grâce à sa beauté architecturale et à sa situation pittoresque. Elle a été construite vers le XIIIe siècle sur un promontoire rocheux qui domine le lac d'Ohrid et n'est accessible qu'à pied.
Consacrée à Saint-Jean l'Apôtre, elle adopte un plan en croix latine et une architecture byzantine mêlée à des influences arméniennes. L'intérieur est orné de céramiques, de sculptures et de fresques. Délaissée pendant l'époque ottomane, elle fut restaurée au XIXe siècle.
Un siècle plus tard, Samuel Ier de Bulgarie fait d’Ohrid la capitale de son empire en 969. Il fait construire la forteresse dont les murs les plus hauts s’élèvent de 10 à 16 mètres. Aujourd’hui elle possède 18 tours carrées et 4 portes, dont une encore intacte aujourd’hui est appelée la Porte Haute.
Madagascar
En route vers DS on trouve des ponts de technologie Eiffel.
Maroc
Maurice
Le théâtre national se trouve à côté de l'église de San Francisco. La moitié de l'édifice est occupé par le Ministère de la justice. Un bon tiers arbore un intérieur qui ressemble étrangement à la Scala de Milan, non sans raison car c'est Ruggieri, l'architecte de la Scala qui en fut l'auteur.
La cathédrale Saint-Isaac de Saint-Pétersbourg est une cathédrale orthodoxe russe bâtie entre 1818 et 1858, sous les règnes des empereurs Alexandre Ier (1801-1825), Nicolas Ier (1825-1855) et Alexandre II (1855-1881). Elle a été inspirée par la cathédrale Saint-Paul de Londres et a été conçue pour accueillir 14 000 fidèles.
Auguste Ricard de Montferrand, l’architecte de cette imposante cathédrale, est bien en vue à l’intérieur de la cathédrale Saint-Isaac.
Quelque 100 000 ouvriers ont participé à la construction, qui fut particulièrement compliquée en raison du sol marécageux sur lequel on érigeait l’édifice. Les travailleurs étaient pour la plupart des serfs, ce qui a réduit considérablement les coûts de construction. Mentionnons que l’abolition du servage en Russie n’a été réalisée qu’en 1861 par le tzar Alexandre II, trois ans après la fin des travaux.
L’extérieur de la cathédrale est en marbre, sauf pour les colonnes qui sont de granit. Sur chacun des quatre côtés s’élève un portique à colonnes. Au total, il y a 58 colonnes de 17 mètres de hauteur… pesant chacune 114 tonnes!
À l’intérieur du portique de colonnes, il y a deux gigantesques portes d’entrée. Elles sont sculptées de scènes bibliques représentant le Christ et les saints.
Ces portes sont inspirées de la renaissance florentine, fort semblables à celles des grands baptistères italiens.
Tout comme les dimensions de la cathédrale, les portes illustrent la grandeur de l’empire des Romanov !
Les plans de l’architecte français Auguste Ricard de Montferrand, 100 000 ouvriers et 40 ans de construction ont fait naître la cathédrale en 1858. Par ailleurs, c’est le 2ème monument le plus haut du centre historique de Saint-Pétersbourg.
Les portes en chêne et en bronze ont été sculptées par Ivan Vitali.
La cathédrale Pierre-et-Paul est l’un des plus vieux édifices religieux de Saint-Pétersbourg. De style baroque, elle est érigée au début du 18ème siècle sous l’impulsion de Pierre le Grand et accueille les tombeaux de la famille impériale russe.
La culture de l'archipel est marquée par ses héritages à la fois scandinave et écossais, le patrimoine viking étant resté important dans la vie culturelle
Au milieu du XVIIe siècle, c'est le style Renaissance qui prend le dessus, en provenance de France et d'Italie. On fait alors appel à des architectes venus du continent.
Hôtel de ville de Stockholm
Chalermchai a une approche très personnelle de l'architecture traditionnelle bouddhiste. Il a l'art de la brillance, du détail dans les décorations, des symboles renouvelés.
Turquie
Sur la route de Konya, un joli ensemble architectural s'offre aux visiteurs qui veulent bien s'arrêter. Un caravansérail qui vient d'être rénové. Tout d'abord un très beau portail, une cour entourée de cellules, un bâtiment central et enfin une grande réserve où les caravaniers stockaient leurs marchandises et protégeaient leurs animaux. Ce dernier bâtiment est impressionnant: on dirait une cathédrale...
Anciennes portes du vieux Antalya
Une mosquée de Manavgat. C'est une copie à échelle réduite de la mosquée bleue d'Istambul ( ou même de la Mosquée Sultan Ahmet Camii, une mosquée historique ). A l'extérieur, elle arbore une grande coupole et quatre minarets.
Les coupoles sont richement décorées et les vitraux diffusent une lumière douce. Devant se trouve une imposante fontaine pour les ablutions avec marbre blanc et mosaïques bleues. Sa décoration intérieure a aussi été inspirée par la Mosquée bleue d'Istanbul mais l'intérieur reprend également un peu le plan, les proportions de sainte Sophie... Il faut penser aussi à la mosquée de Soliman.
La Mosquée bleue d'Istanbul : belle vue des décorations
La conception de la mosquée Sultan Ahmet est l'aboutissement de deux siècles de développement à la fois de mosquées ottomanes et d'églises byzantines.
Conçue par l'architecte Sedefhar Mehmet Ağa, la mosquée est considérée comme le dernier exemple de l'architecture ottomane classique. L'architecte a habilement synthétisé les idées de son maître Mimar Sinan, en visant une taille importante, la majesté et la splendeur, mais l'intérieur n'a pas sa pensée créatrice.
Vu de la cour, le profil de la mosquée devient une succession harmonieuse de coupoles et demi-dômes. L'effet global de l'extérieur sur le visiteur est une harmonie visuelle parfaite qui conduit l'œil jusqu'au sommet de la coupole centrale.
Sainte Sophie
Sainte-Sophie est l'un des plus grands exemples de l'architecture byzantine. Sa décoration intérieure, ses mosaïques, ses colonnes de porphyre et sa couverture en coupole sont d'une immense valeur artistique. Justinien a lui-même supervisé l'achèvement de la basilique, la plus grande jamais construite à ce moment, qui devait rester la plus grande église du monde jusqu'à l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame du Siège de Séville.
Süleymaniye Camii. La mosquée de Soliman
La plus grande mosquée de la ville fut érigée pour le plus grand des sultans, Soliman-le-Magnifique, sur la troisième colline du vieux Stamboul d’où elle domine majestueusement la Corne d’Or. C’est le plus grand succès de l’architecte Sinan et certainement la plus belle mosquée d'Istanbul.
Seulement pour assurer la stabilité des bases et pour leur construction, il a fallu pas moins de six ans, après quoi la construction réelle de la mosquée put débuter en 1550.
L’accès se fait soit par le portique central de la façade principale, soit par les portails latéraux qui mènent respectivement, à la galerie impériale et à la galerie publique. Cinq coupoles sont fixées de chaque côté du dôme principal, supportées par des petits pilastres entre les piliers principaux où repose la coupole centrale. Ainsi une zone exceptionnelle a été laissée libre pour la prière.
Très sobre, la décoration peinte est aussi discrète et les 138 fenêtres à vitraux rehaussent la simplicité de l’ensemble. La lumière du matin est préférable pour la visite du sanctuaire.
Zimbabwe
Aux chutes du Zambèze
Dernière modification : 14/12/2014 . 21:08
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